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الثلاثاء، 13 أغسطس 2013

la violence sur des enfants en Algérie

La section locale de l’Académie de la société civile algérienne (ASCA) a organisé une rencontre portant le thème “la violence sur des enfants en Algérie”. L’Institut de formation professionnelle Hassani-Bounab de Biskra réunira, à cet effet, un panel de personnalités et d’acteurs impliqués dans l’éducation et la protection des enfants.
Magistrats, officiers de police et de gendarmerie, psychologues, sociologues, imams et autres représentants de la direction de la santé, de l’éducation, de la jeunesse et des sports, de la Protection civile et de l’inspection du travail… se sont relayés pour tenter de cerner les causes de ce phénomène qui tend à se développer, tant au sein de la famille,que dans la rue et même en milieu scolaire. “Les enfants sont nés pour être heureux”, dira le président Kanou dans son allocution d’ouverture.
Le sont-ils aujourd’hui ? Les spécialistes ont été unanimes pour déclarer que “les cas de violences verbales et physiques sur des enfants, leur exploitation éhontée, les enlèvements et les assassinats d’enfants prennent des proportions inquiétantes qui ne doivent laisser indifférents ni les institutions ni la société civile.” Pour le professeur Djaber, spécialiste en psychosociologie, “le phénomène des violences subies par les enfants en Algérie n’est ni nouveau ni spécifique à notre pays, il est seulement mieux médiatisé, et certaines formes de violence étaient considérées comme un acte d’éducation à une certaine époque.” Et d’ajouter : “Il faut reconnaître qu’il y a une profonde mutation de la société algérienne et les enfants en sont les premières victimes.” Beaucoup d’intervenants ont insisté sur “la nécessité d’élaborer des études sérieuses et des analyses approfondies pour expliquer ce mal social et trouver l’antidote efficace à même de prémunir cette frange de la population, la plus fragile, contre l’avancée
ce péril.”

L'enfance maltraitée en algerie.

Les violences que subit l’enfant algérien sont multiples, elles sont autant morales que physiques ou sexuelles ; il les subit à la maison, dans la rue et à l’école. Selon le rapport 2011 de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), près de 50.000 enfants sont maltraités annuellement.
Quant aux agressions sexuelles, cette organisation estime que c’est devenu un véritable phénomène de société puisque le nombre des victimes est estimé à près de 10.000 en 2010. Le pire, explique la Forem dans un communiqué, c’est que « les enfants victimes de ces agressions souffrent en silence, car 80 % de ces actes sont enregistrés en milieu familial et demeurent impunis en raison des tabous qui pèsent sur la société… »
Certains enfants sont exploités par des réseaux de prostitution. La Fondation révèle des chiffres effarants : 20.000 enfants sont S.D.F., plus de 25 % des jeunes ont touché à la drogue dont 5 % sont des consommateurs réguliers.
Livrés à eux-mêmes, en l’absence de structures et d’activités sportives, la Forem souligne que les plus âgés tombent dans la délinquance et sont impliqués dans des actes de violence. Elle indique que 15.000 enfants ont été présentés devant les tribunaux en 2010 dont la plupart sont âgés entre 12 et 16 ans.
Selon d’autres chiffres, plus de 5.000 enfants ont été victimes de violence en 2006. 5.067 enfants ont été victimes de violences physiques (coups et blessures volontaires), d’abus sexuels, de maltraitance et d’enlèvement sur le territoire national dont 3.281 garçons et 1.786 filles.
Recensés en 2006, le nombre d’enfants victimes de coups et blessures volontaires est de 2.992 dont 2.289 garçons. Pour ce qui est des agressions sexuelles, les enfants victimes sont estimés à 1.474 victimes dont 799 filles et 675 garçons.
Selon les résultats du rapport préliminaire de l’enquête à indicateurs multiples «MICS3» pour le suivi de la situation des enfants en Algérie, réalisée en 2006 par l’Unicef, en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, et l’Office national des statistiques, et qui a été finalisé en juillet 2007, 22,5% de l’ensemble des enfants, âgés entre 2 et 14 ans, sont victimes de violences physiques sous forme de punitions. Ces punitions physiques consistent à frapper l’enfant avec la main ou avec un objet dur. 82,3% des enfants sont victimes de violence verbale, de langage traumatisant et de pressions émotionnelles.

LA MALTRAITANCE DES ENFANTS EST UNE RÉALITÉ PLUS FRÉQUENTE QU’ON NE VEUT LE CROIRE

Rappelons-nous certains cas que le le Réseau Nada avait présenté dans un de ses rapports, à titre illustratif, des cas de maltraitance pris en charge dans le cadre de sa mission : Amel, une adolescente de 14 ans violée par son voisin.
En plus du traumatisme psychique, une grossesse non désirée. Ali, 13 ans, a subi des attouchements sexuels. Dounia, un nouveau-né de 2 jours, a été retrouvée abandonnée. Mohamed, 13 ans, a fugué du domicile familial, Hichem, 2 ans, est né sous X. Amina, 15 ans, se fait suivre par un psychologue pour échec scolaire suite à des conditions familiales difficiles. Farouk 17 ans est toxicomane. Amira 6 ans vit les affres d’un conflit familial à la suite de la séparation de ses parents.
Sabrina 17 ans et Fella 14 ans souffrent de maltraitance, Maria 11 ans a été victime d’agression scolaire et de tentative de viol par ses camarades… Le nombre d’appels au numéro vert 3033 dans le cadre du programme « Je t’écoute » initié à titre pilote à Alger au début de l’année 2008 représente un indicateur très fort d’un cumul de détresse installé au sein de notre société.
Il est nécessaire de renforcer ce dispositif d’alerte et d’écoute par l’application des textes juridiques y afférent. Comme il est indispensable de former un personnel professionnel, spécialisé et qualifié sur les questions de l’enfance (assistantes sociales, psychologues, médecins dans les institutions d’accueil et de prise en charge des enfants maltraités ou en danger moral).
Rosa Chaoui

Enfants et adolescents maltraités


Les différentes maltraitances
  • Maltraitance physique
  • Maltraitance psychologique
  • Négligences et carences
  • Maltraitance sexuelle
Plusieurs formes, voire toutes, peuvent être associées

Maltraitance
  • L’enfant maltraité est celui qui est victime de violences physiques, de cruauté mentale, d’abus sexuels et/ou de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique (selon l’O.D.A.S.)
  • L’enfant en risque : celui qui connaît des conditions d’existence risquant de mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien mais qui n’est pas pour autant maltraiter.
  • L’enfant en danger : ensemble des enfants maltraités et des enfants en risque.

Maltraitance physique
  • Manifestations variées : blessures, brûlures, contention, manipulations violentes…
  • Syndrome de Silverman
  • Syndrome de l’enfant secoué

Maltraitance psychologique
  • Humiliations répétées,
  • Menaces verbales,
  • Dévalorisation systématique,
  • Exigence excessive disproportionnée

Négligence et carences
  • Elles correspondent à la non satisfaction des besoins physiologiques (sommeil,hygiène, alimentation…) et/ou affectifs (amour parental, protection face au danger…) de l’enfant.

Syndrome de Münchhausen par procuration
  • Forme particulière de maltraitance dans laquelle un parent, la mère, dans la majorité des cas, invente ou provoque délibérément chez son enfant des symptômes ou des maladies, parfois très sévères.
  • Quatre critères :
  - pathologie induite par le parent,
  - amené par le parent pour bilan et traitement de manière répétitive,
   - négation du caractère induit,
   - disparition des symptômes en l’absence du parent.

Maltraitance sexuelle
  • Un abus sexuel chez l’enfant est toute utilisation du corps de l’enfant pour le plaisir sexuel d’une personne, quelles que soient les relations entre eux, et même sans contrainte ni violence.
  • On parle d’abus intra-familial ou inceste pour définir les relations entre descendants en ligne directe ou collatérale
  • Trois types d’abus :
-          sans contact entre le corps de la victime et celui de l’agresseur (climat incestueux…)
-          contact direct (attouchements…)
- contact direct avec pénétration

Législation
  • Le viol (notion de pénétration sexuelle) est un crime.
  • Jugé en Cour d’Assises
  • Le délai de prescription est de 20 ans après la majorité de l’enfant (jusqu’à ses 38 ans)
  • L’agression sexuelle est un délit
  • Jugé au Tribunal Correctionnel
  • Le délai de prescription est de 10 ans après la majorité (28 ans)

Dépistage
  • Plusieurs signes d’alerte :
   - signes physiques,
   - symptômes,
   - changement de comportement…
  • A relier au contexte et à associer à des facteurs de risque

Facteurs de risque
Maltraitance physique
  • Liés aux parents :
   - mère jeune, immature, isolée, sans travail, grossesse mal suivie, séparation précoce avec l’enfant, ATCD maltraitance
   - père alcoolique, toxicomane, chômage,détresse sociale, immaturité, ATCD maltraitance
  • Liés à l’enfant :
   - prématurité, séparation mère-enfant,
   - naissances multiples,
   - malformation, handicap,
   - enfant non désiré, adultérin, né d’un viol,
   - enfant nerveux, agité, présentant des troubles de l’alimentation et du sommeil.
Maltraitance sexuelle
  • Liés aux parents :
   - abus sexuels ou maltraitance dans l’enfance, carence affective, immaturité,
   - père dominateur, violent, manipulateur,
   - mère soumise, effacée, absente temporairement ou de manière définitive.
  • Liés à l’enfant :
   - enfant ayant déjà subi un abus sexuel (plus fragile, état de soumission face au désir de l’adulte),
   - enfant en manque d’amour et de protection familiale(abus extra-familial).

Signes physiques
Maltraitance physique
  - ecchymoses et hématomes (localisation), plaies,
  - fractures, traumatismes crâniens,
  - hématomes sous-duraux,
  - brûlures, alopécie,
  - lésions endo-buccales,
  - retard de croissance…
Maltraitance sexuelle
  - traumatisme de la région génitale,
  - déchirure de l’hymen,
  - lésions de la marge anale,
  - souvent aucun signe physique

Symptômes
  • Parfois, aucun symptôme
  •  Lorsqu’ils existent, variés, chez l’enfant :
  - troubles du sommeil et de l’alimentation,
  - énurésie, encoprésie,
  - dénutrition, retard staturo-pondéral,
  - douleurs abdominales,
  - troubles de la socialisation, difficultés scolaires
  • Chez l’adolescent :
  - céphalées, douleurs abdominales,
  - dépression, chute des résultats scolaires,
  - tentatives de suicide,
  - automutilation,
  - conduites addictives,
  - fugues, délinquance…

Comportements
  • Tout changement de comportement inexpliqué d’un point de vue médical et affectif
  • Parfois, aucun changement
  • Comportement violent et agressif (maltraitance physique)
  • Comportement à connotation sexuelle (maltraitance sexuelle)

Signalement
  • Le signalement est un écrit objectif comprenant une évaluation de la situation d’un mineur présumé en risque de danger ou en danger nécessitant une mesure de protection administrative ou judiciaire.
  • SIGNALEMENT ADMINISTRATIF :
  - concerne les enfants en risque,
  - adressé au président du Conseil Général,
  - évaluation de la situation par éducateurs, assistants sociaux, puéricultrices de P.M.I.
  - aboutit à un accompagnement, un suivi psychologique, éducatif ou social,
  - ou signalement judiciaire.
  • SIGNALEMENT JUDICIAIRE :
  • enfant en danger,
  • adressé au Procureur de la République,
   le Procureur décide :
     - de saisir le juge d’instruction et/ou le juge des enfants,
     - d’ordonner une enquête,
     - de classer sans suite.
  • Selon le contexte, il est préférable de conseiller aux parents de déposer plainte.
  • Le signalement peut intervenir dans un deuxième temps si la plainte n’a pas été déposée.

Rôle propre
  • Levée du secret professionnel pour les cas de maltraitance
  • Poursuite pour non assistance à personne en danger
  • En tant que citoyen (119)
Auprès de l’enfant
  • Écoute, lui laisser un espace pour parler, ne pas « forcer » la révélation,
  • Observation,
  • Essayer de connaître le contexte et l’histoire familiale,
  • Ne pas tirer de conclusion hâtive,
  • Transmettre à l’équipe
Auprès du parent
  • Garder une attitude professionnelle,
  • Ne pas juger, rejeter le parent,
  • Ne pas enquêter,
  • Essayer de comprendre, de trouver des ressources,
  • Mettre en valeur le positif

Difficultés du soignant
  • Sujet délicat, provoque des réactions,
  • Le jugement permet de se rassurer mais ce n’est pas une attitude professionnelle,
  • Ne pas projeter son histoire,
  • Ne pas vouloir prendre la place du parent en le surinvestissant (séparation),
  • La priorité est de protéger l’enfant ce qui n’empêche d’aider le parent
Dépistage
  • Etre vigilant mais rester modéré et objectif
  • Ne jamais rester seul(e) face à une suspicion de maltraitance
  • Observer les signes physiques et le comportement de l’enfant (contexte)
  • Ecouter l’enfant et sa famille
  • Repérer les incohérences
  • Transmettre à l’équipe (oral et écrit)
Signalement
  • L’infirmier(ère) participe avec l’équipe à l’évaluation qui mène à une décision de signalement administratif ou judiciaire
  • Peut participer au signalement en rédigeant un rapport écrit
Suivi
  • Suivi à long terme, la situation peut changer
  • Suivi médical, social, éducatif, psychologique
  • En partenariat avec : assistantes sociales, éducateurs, infirmières scolaires…
  • En réseau : P.M.I., A.S.E., service social, milieu scolaire
Prévention
  • Prévention primaire pour la maltraitance physique (empêcher que les faits arrivent)
  • Prévention secondaire pour la maltraitance sexuelle (éviter la récidive en favorisant la révélation)
Prévention primaire
  • Pendant la grossesse, repérage des personnes fragiles
  • A la maternité, valorisation des parents, information (pleurs du bébé, danger de secouer l’enfant…), repérage de celles qui sont isolées et en difficultés pour organiser le suivi PMI
  • Rôle d’observation et de soutien
  • Service de néonatalogie, aide à la parentalité, préparation à la sortie, soutien, accompagnement
  • PMI, information sur les besoins du nourrisson, le développement psychomoteur, travail en réseau avec le service social, les éducateurs et les psychologues
  • Crèche, observation, écoute et soutien
Prévention secondaire
  • Apprendre à l’enfant que son corps lui appartient
  • Message essentiel : si quelque chose lui arrive, il doit en parler tout de suite à quelqu’un de confiance
  • A ne pas faire :
  - ne pas déclencher une peur systématique des inconnus
  - ne pas rendre l’enfant responsable de ce qui lui est arrivé
  - en cas de révélation, ne pas promettre un secret que l’on ne pourra pas tenir

La maltraitance de la femme.

la violence envers une femme.
La violence envers une femme, c’est toute menace verbale ou force physique utilisée pour susciter la peur et contrôler ce qu’elle fait.
Dans tous les cas de violence, l’agresseur a plus de pouvoir que la victime. L’auteur – homme ou femme – est toujours responsable de son comportement. Ceux qui maltraitent les autres invoque souvent comme excuse l’alcool. Mais la cause réelle, c’est son besoin d’avoir recours à la violence pour dominer une autre personne.
Quelles formes la violence envers les femmes revêt-elle?
Il existe diverses manières de maltraiter une femme. En voici quelques exemples :
Violence physique
  • gifler ou mordre une femme, ou lui tirer les cheveux;
  • détruire ses biens;
  • maltraiter ceux qu’elle aime;
  • «prendre soin» d’une femme de façon abusive. Cela peut vouloir dire lui donner trop de médicaments ou l’enfermer à la maison;
  • utiliser une arme ou d’autres objets pour la menacer, la blesser ou la tuer.
Violence psychologique
Menaces
  • menacer de lui enlever ses enfants;
  • menacer de la faire enfermer dans un établissement de soins;
  • menacer d’informer ses amis, sa famille et son employeur qu’elle est lesbienne;
  • menacer de se suicider;
  • menacer de cesser de la parrainer comme immigrante ou de la faire déporter;
  • la poursuivre ou la harceler.
Contrôle
  • contrôler son emploi du temps, ses comportements, sa tenue vestimentaire et sa coiffure;
  • imposer des restrictions quant aux personnes à qui elle peut rendre visite ou téléphoner;
  • la tenir loin de ses amis et des membres de sa famille. Cela s’appelle aussi de «l’isolement»;
  • ne pas respecter sa vie privée;
  • lui refuser tout rapport sexuel, toute affection ou attention personnelle.
Violence verbale
  • l’humilier et l’insulter;
  • lui dire qu’elle est stupide, folle ou irrationnelle;
  • l’accuser d’être infidèle;
  • miner son estime d’elle-même de diverses autres façons.
Violence sexuelle
  • lui faire subir des attouchements sexuels qu’elle ne désire pas;
  • l’obliger ou la contraindre à des actes sexuels;
  • l’obliger à se prostituer;
  • l’empêcher de se renseigner ou de s’instruire en matière de sexualité;
  • l’obliger à devenir enceinte, à avoir un avortement ou à subir une chirurgie qui l’empêchera d’avoir des enfants;
  • lui transmettre le VIH ou d’autres maladies transmissibles sexuellement.
Violence spirituelle
  • critiquer ou attaquer ses croyances spirituelles;
  • lui interdire d’aller à l’église, à la synagogue ou au temple de son choix;
  • l’obliger à faire partie d’une secte ou d’y demeurer.

Négligence et isolement
  • empêcher une femme de consulter un médecin ou un dentiste;
  • la priver de son téléscripteur pour malentendant, de sa prothèse auditive ou de son chien-guide;
  • enfermer une femme à la maison sans téléphone;
  • l’empêcher de suivre des cours de FLS (français langue seconde) et d’ESL (anglais langue seconde).
Violence ou exploitation financière
  • contrôler comment elle dépense l’argent, où elle travaille et les biens qu’elle achète;
  • dépenser tous les revenus familiaux, y compris son argent ou ses épargnes à elle;
  • utiliser ses cartes de crédit sans son consentement; ruiner sa cote de crédit;
  • l’obliger à remettre ses prestations à son agresseur.

الاثنين، 12 أغسطس 2013

Casbah, je te pleure


Je te pleure, belle Casbah. Ce n’est par sentiment seulement, encore que ceux-ci comptent beaucoup. Ce n’est pas non plus par envie de m’élancer dans une envolée lyrique sans fin. Peut-être ai-je simplement la nostalgie de mon enfance et de mon adolescence.
C’était dans les années 40 du siècle passé, période à laquelle je sillonnais passionnément les venelles, sans jamais me lasser de la vieille citadelle et, allant à l’aventure, y découvrais sa population de travailleurs, de petits artisans qui s’adonnaient avec constance à leur ouvrage plus ou moins – mais plutôt moins –nourricier et, hélas, aussi ses malheureux porteurs d’eau aux épaules meurtries par leur amphore de cuivre. Je suis sans doute un peu lyrique, pour me libérer de ce lyrisme inconvenant aux yeux de beaucoup, je me dois d’exprimer mes perceptions d’aujourd’hui mêlées d’indignation … et de révolte. Pourquoi ne pas le dire ?
On a beaucoup écrit et dit, même des voix autorisées se sont exprimées souvent avec indignation, parfois avec colère. Ces lignes ne sont pas celles d’un architecte ou d’un urbaniste qui réagirait probablement différemment, avec d’autres mots, avec plus d’intelligence aussi, devant la catastrophe menaçante qui nous fait verser des larmes aujourd’hui sur un patrimoine disparaissant avec les ans. Eux aussi, probablement, pleurent-ils devant le délabrement qui se présente à leurs yeux et dans l’indifférence sourde des gouvernants.
La Casbah si vulnérable est de la sorte, par abandon, effrontément outragée par ceux qui devraient lui accorder un minimum de considération, la prendre en charge après des promesses mille fois répétées, à l’instar d’autres monuments comme la Ketchaoua ou le mausolée Sidi Abderrahmane.
La prendre en charge par respect, parce qu’elle a enfanté les dockers qui se sont battus courageusement pour la débarrasser dans un premier temps des truands et qui ont courageusement opposé, malgré les risques de perdre leur emploi, une indicible solidarité aux moments des guerres coloniales dont celle du Viet Nam, également parce qu’elle a été le siège du combat héroïque des héros de la guerre de libération nationale - ne citons que Taleb Abderrahmane dont Mohamed Rebah vient d’écrire la biographie – Ali la Pointe, les femmes, les jeunes et les hommes qui ont courageusement opposé leur poitrine aux balles des forces militaires colonialistes, lors des manifestations de décembre 1960. Citons aussi Bachir Hadj Ali qui mena le combat en qualité de secrétaire du PCA durant toute la guerre de libération nationale. N’oublions pas non plus les artistes qui nous enchantèrent avec le Chaabi.
Parce qu’elle mérite d’être mise en valeur et de ne pas être délaissée comme un bidonville au profit de quartiers aisés. Parce qu’elle mérite d’être rayonnante pour les touristes nationaux en priorité, bien sûr, et étrangers qui emporteraient avec eux le ravissement d’un passé historique qui ne doit pas être gommé de notre histoire.
J’ai eu le plaisir de visiter des villes, plus particulièrement au Maroc, en Grèce et en Espagne, où le passé n’est pas totalement oublié bien que les pouvoirs en place s’en désintéressent le plus souvent parce que l’argent prime sur tout. J’ai visité Grenade et son inestimable Alhambra, Séville, Cordoue en Andalousie, Mykonos en Grèce et d’autres villes ; Marrakech, Fès et Meknès et j’ai été ébahi par l’importance des travaux entrepris pour sauvegarder les monuments historiques et certaines résidences, constituant un riche patrimoine.
Je n’ai pas eu cette joie à Alger, pourtant une des plus vieilles cité du bassin méditerranéen et, lorsque j’y pense, mes yeux s’embuent d’amertume, de tristesse. Il y a peu, lors ma dernière visite, avec mon fils Pablo Nazim dans la citadelle, j’ai pu constater combien les dégâts s’étaient aggravés encore et encore et se perpétuaient à mon grand désespoir.
Comme disait Bouchama Abderramane, le premier président algérien de l’Ordre des architectes, dans son lyrisme inné et infini, dans son rêve inachevé de socialisme : « La Casbah sera le joyau, le diamant éblouissant enchâssé dans le diadème de blancheur, de verdure et de lignes enchanteresses de la ville nouvelle, débarrassée à jamais de toutes les laideurs et de toutes les salissures »
La restauration de ce lieu, précieux entre tous, devrait avoir le privilège d’être une priorité, avant les dépenses somptueuses et parfois sans urgence, telles les sommes consacrées à la construction de l’autoroute Est-Ouest qui n’a pas manqué d’entraîner une corruption sans limite, ou de bâtiments luxueux qui ne profitent qu’à une poignée d’individus ivres de leurs dinars.
Que restera-il bientôt de cette richesse, des vestiges, des gravats ?
Cette cité, la belle Casbah et surtout sa population qui survit dans la pauvreté et la misère ne méritent pas un tel sort ; les sacrifices innombrables et surhumains de ses enfants ne doivent pas être oubliés !

L’événement connaît sa 2e édition : Alger, capitale mondiale du Web

 
Cette deuxième édition a réuni des étudiants de plusieurs universités algériennes, des entrepreneurs et des investisseurs,  dans le but de favoriser le développement économique, et cela par l’innovation et la technologie.
Alger est, en l’espace de huit jours, la Capitale mondiale du Web, et cela à la faveur  de l’organisation de la deuxième  édition de «la Semaine du Web». Un événement d’envergure internationale, qui regroupe, pour une  semaine, au même endroit, des experts en technologies de l’information et de la communication, de renommée  internationale, qui partageront leurs expériences sur les sujets les plus chauds de l’actualité d’internet, et les événements les  plus prestigieux du Web. Google annoncera, en cette occasion,  et en  duplex de San Francisco, les dernières tendances et  nouveautés qui sont prévues pour l’année 2014.L’événement est organisé par l’équipe WEBDAYS, une fusion entre Connext et PurePlayer, deux start-up IT, l’une algérienne et l’autre française, comme pour illustrer l’universalité de la culture Web, sous le parrainage du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de  la communication.
C’est l’École  supérieure  des  affaires d’Alger  (ESAA) qui a abrité cet événement,  qui, dans sa seconde édition, est placé  sous le thème : «Création d’emplois de start-up, et  développement durable», ou comment est-ce que les IT (Internet technologies) peuvent répondre à une des problématiques les plus importantes du moment, en alliant considérations économiques  et soucis environnementaux.
Dans cet ordre d’idées, le directeur général du département de la société de l’information au ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Mohamed Bessam, a mis l’accent sur la nécessité de créer des entreprises dans le domaine des technologies par les jeunes tout en leur assurant l’aide de l’État. Selon lui, l’État encouragera la création de ces projets, car le développement ne peut se faire qu’à travers l’innovation des jeunes dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Dans ce sens, il y a lieu de rappeler que «25 projets de start-up ont été lancés, dont 70 sont hébergés au niveau de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, 10 à Ouargla et 20 à Batna, et des projets similaires seront lancés prochainement au niveau des universités d’Annaba et d’Oran».          
Après la  première édition de «la Semaine du Web», tenue à Alger en 2011,  et le grand succès enregistré, notamment grâce à la qualité des nombreux intervenants étrangers et surtout grâce à la  naissance de la communauté  «DZWebdays» sur les réseaux sociaux, et le nombre sans cesse grandissant de ses membres, plusieurs pays de la région ont manifesté leur intérêt pour abriter cette deuxième édition.
Cette deuxième édition a réuni des étudiants de plusieurs universités algériennes, des entrepreneurs et des investisseurs, et cela dans la perspective de favoriser le  développement économique par l’innovation et la technologie.
Au programme de cette manifestation, il est inscrit toute une combinaison de manifestations  simultanées et complémentaires. Des formations techniques portant sur le référencement, l’e-réputation, l’entrepreneuriat, Wordpress, etc., pour ne citer que celles-là, sont également prévues, et cela au profit des étudiants, des professionnels  et des journalistes.
Ouvertes et gratuites, les formations sont  dispensées par des experts internationaux, tels que Laurent Peyrat, consultant expert SEO et e-Commerce, et Olivier  Gobet Formateur certifié. Aussi, le public y st cordialement invité.