إجمالي مرات مشاهدة الصفحة

الاثنين، 12 أغسطس 2013

Un séjour à Naâma : Suivez le guide...

Après une précédente visite touristique guidée dans l’Algérie profonde, organisée par l’Office national du tourisme (ONT) et le ministère du Tourisme au profit des journalistes à Biskra, Batna, Constantine, Jijel, Béjaïa, l’itinéraire nous mènera cette fois-ci au sud-ouest du pays où nous marquerons des haltes au niveau de la wilaya de Naama.

 
Reportage réalisé par  Makhlouf Aït Ziane
Après une précédente visite touristique guidée dans l’Algérie profonde, organisée par l’Office national du tourisme (ONT) et le ministère du Tourisme au profit des journalistes à Biskra, Batna, Constantine,  Jijel, Béjaïa, l’itinéraire nous mènera cette fois-ci  au sud-ouest du pays où nous marquerons des haltes au niveau de la wilaya de Naama.

Une région connue pour sa diversité géographique extraordinaire, située à plus de 1 000 mètres d'altitude sur les Hauts Plateaux.  Elle  est traversée par la chaîne de l'Atlas saharien avec des sommets qui dépassent les 2 000 mètres.

L’aube ensoleillée du départ
Nous  sommes  mercredi  17 octobre 2012. Il est 7h30. Un temps matinal favorable au déplacement. Le soleil se lève et émerge lentement  du fond de la mer.  Nous tournons le dos à la capitale, laissant  derrière nous son stress quotidien. Direction wilaya de Naâma,distante de 800 kilomètres d’Alger. Nous prenons place dans un bus bien aménagé pour le voyage. Au sein du groupe de journalistes invités par l’Office national du tourisme à l’occasion de la célébration de la fête Waadat Sidi Mhamed El Medjdoub, l’ambiance est au rendez- vous.

Autoroute Est-Ouest : Une porte ouverte sur la découverte
Nous prenons l’autoroute Est-Ouest, celle-ci reste l’une des plus grandes réalisations qu’ait connues notre pays depuis son indépendance. Malgré le manque d’aires de repos, le décor naturel  nous a  fait voyager dans   un autre monde. La joie a envahi nos esprits. Chaque endroit a son décor spécifique et  nos regards  s’accrochent à ce beau  paysage sous un ciel magnifique. La terre s’est couverte de son tapis vert. Quoi qu’on dise sur ses insuffisances, la voie routière   nous a ouvert toutes les portes de la découverte. «L’Algérie est un pays magnifique, et d'une rare beauté avec ses paysages grandioses et sa diversité ethnique», souligne Said, journaliste.  Avec un sentiment de fierté,  souligne l’un de nos accompagnateurs. «Avant, lorsqu’on évoquait le tourisme en Afrique du Nord, on pensait souvent au Maroc et à la Tunisie. Plus rarement à l’Algérie. Mais maintenant  il est temps  de dire et d’informer les visiteurs que notre pays  recèle des potentialités  touristiques  énormes. «La destination Algérie  doit devenir la première en Afrique» a-t-il estimé. Après sept  heures de route,  un panneau  souhaitant la bienvenue aux visiteurs  de la wilaya  de Saida est dressé à l’entrée de la ville.  A l’instar d’autres  régions du pays, la wilaya de Saida  recèle de nombreux atouts qui font d'elle une destination privilégiée pour de nombreux visiteurs nationaux et étrangers tout au long de l'année, notamment ses  sites naturels exceptionnels et son magnifique environnement steppique abritant une flore et une faune variées,  ainsi que  ses sites archéologiques dont certains datent de l'époque préhistorique. Après  une heure de repos, il faut repartir. C’est un spectacle absolument féerique qui s’offre à nos yeux éblouis à la vue de certains sites touristiques. En cours de route, nous avons assisté au  coucher du soleil. Ce qui a  rendu ce spectacle plus paisible,  c’est  son accompagnement  avec la   musique classique. A l’intérieur du bus un silence total règne. Tout le monde est concentré  sur  ce magnifique moment. Car chacun de nous veut vivre ce moment à sa façon. Nous avons  le  sentiment que nous sommes dans un autre univers.

Mecheria : Une aire
de repos
À 19h00,  nous arrivons  à la commune de Mecheria. La nuit tombe  en  étendant  son manteau noir sur la ville.  Un  vent  sec et froid souffle sur la région. «A Alger le thermomètre affiche les 30° alors qu’ici, la température ne dépasse pas les 10°», souligne Fatima. On dirait que le désert s’est transposé au nord et le nord au sud. L’accueil du personnel de l’agence organisatrice de ce voyage est chaleureux. Le thé traditionnel est servi pour nous souhaiter la bienvenue, avant qu’un délicieux mets traditionnel de la région ne vienne assouvir notre faim.  Il n’y a pas une minute à perdre. Le chemin est encore long.  «Il nous reste deux heures de route pour arriver à l’hôtel  Mekhter»,  rappelle le chauffeur. Il est 21 h00. Enfin nous arrivons à l’hôtel.

La waada de Sidi M’hamed El Medjdoub, un rituel
Le lendemain matin, départ vers  la commune Asla pour  assister aux festivités de la waada de Sidi M’hamed El Medjdoub. Nous avons visité  la Zaouia de Sidi M’hamed El Medjdoub. Des hommes et des femmes invoquaient  Dieu à travers les saints  hommes.  A l’intérieur de la Zaouïa, des hommes et des femmes  pauvrement vêtus,  les bras chargés de victuailles,  viennent demander l’intercession de Sidi M’hamed El Medjdoub pour que le Seigneur exauce  leurs vœux.  Dans  un angle de la Zaouïa, une vieille femme, le visage plein de tatouages, louait  à haute voix les qualités morales et les «miracles» du saint homme. Elle nous a indiqué que leur présence dans ce lieu sacré a  pour objectif d’exaucer ses vœux. «Pour les jeunes filles, leur vœu  le plus cher est le mariage », a-t-elle  expliqué. Le regard absent, des jeunes filles  aux habits  bariolés pressaient le pas vers le  lieu saint, pour implorer Sidi M’hamed El Medjdoub à exaucer leurs vœux Nous avons assisté à la fantasia fantastique où les cavaliers étaient parés pour la circonstance  de leurs  plus beaux costumes traditionnels. La joie règne partout.  
Durant tout le temps  que nous avons  passé dans la région, la fête était merveilleuse.
Des centaines de citoyens, hommes et femmes, jeunes et enfants ont assisté à la grande fantasia. Plusieurs  chevaux de races berbère et arabe, sont bien décorés au même titre que leurs cavaliers vêtus de costumes traditionnels  propres  à leur région.
Ces derniers  ont séduit  les visiteurs par l'art de la fantasia et les tirs assourdissants de baroud. Des cavaliers venus des villes de Sidi Ben Adda, Aghlal, Ain Kihel, Chabat et Aoubellil (Ain Témouchent), de Benskrane, Ain Youcef (Tlemcen) et Ain Témouchent. Mettant a profit  cette occasion,  le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, Mohamed Amine Hadj Saïd, a insisté sur l’encouragement des festivals, les fêtes locales, les waâdas qui sont, selon lui,  «une opportunité pour le  développement touristique à mettre en valeur». Il dira  que l’État  est  disposé à apporter son soutien à l’investissement dans les régions du Sud et des Hauts Plateaux, dans le but notamment de réaliser des structures d’accueil appropriées et de former une main-d’œuvre qualifiée au profit du tourisme.

Chaque plat raconte l’histoire à sa manière...
Le moment  de déjeuner  arrive.  À la maison de Da Mohand, qui  fait partie de la descendance de Sidi M’hamed El Medjdoub, un plat  traditionnel est servi pour  assouvir nos ventres affamés. Au menu, des plats traditionnels de la région qui reflètent fidèlement l’âme et l’authenticité des anciens habitants. On peut également  citer  le couscous, El terfess, Zrizi, etc.
A travers ces  plats traditionnels,  la population  de  Naâma, en particulier  ceux de la région d’Asla,  nous  ont  fait découvrir leur histoire. Chaque plat ra- conte son histoire à sa manière. Ils nous ont fait voyager à travers l’histoire. Certes, ces moments resteront gravés dans nos mémoires. «Tous les touristes qui rendent visite à notre région ont droit à des plats traditionnels. A travers  ces plats, on leur raconte notre histoire»,  souligne notre interlocuteur.

Aïn El Ouarka, une  nappe phréatique d’eaux thermales    
Après une petite halte, nous prenons le chemin de Aïn El Ouarka. Un relief singulier, et son potentiel en eaux thermales nécessite une attention et une protection particulières. Cette zone touristique  contribuera, sans aucun doute, à un développement conséquent dans les domaines économique, scientifique si le gouvernement  met en place les moyens nécessaires.
Sur les lieux, nous avons rencontré Kamel, un sexagénaire bon pied, bon œil, le turban bien fixé sur la tête et, comme tout Naâmi qui se respecte, vêtu d’une solide «kachabia» , pour braver le froid glacial de la région. Kamel nous  confie que  «ces eaux thermales sont très efficaces dans le traitement de plusieurs maladies telles que la fièvre, le rhumatisme, etc.
 Des touristes  y viennent  de différents endroits  du pays en quête de repos, de détente, mais aussi de soins et de bien-être». Selon lui, «ce site doit être considéré comme une priorité du développement».
Après ce voyage à travers les sites touristique de la wilaya de Naâma, nous avons commencé en beauté par la visite  de la daïra de Sfissifa  au lieu-dit Rouis El Djir la fantastique, où nous avons découvert le  musée à ciel ouvert  et des fossiles de dinosaures et crocodiles datant du jurassique, remontant à plus de 175  millions d’années.

ليست هناك تعليقات:

إرسال تعليق